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Eco-mobilier dévoile ses chiffres 2020

Publié le 12 juillet 2021

Eco-mobilier dévoile ses chiffres 2020

L’année dernière, l’éco-organisme de la filière du meuble a collecté 842.000 tonnes de DEA (déchets d’éléments d’ameublement), en léger repli de 4 % par rapport à l’année précédente, malgré l’interruption de collecte pendant près de 10 semaines en raison de la crise sanitaire. Ce quasi-maintien de l’activité opérationnelle résulte également de la poursuite du déploiement des bennes en déchèteries (+ 363 déchèteries) et d’un accroissement des partenariats avec les associations (+ 80 associations). Avec 93 % de meubles recyclés ou valorisés, Eco-mobilier conforte son objectif "Zéro déchet" pour le mobilier, en lien avec l’ensemble des parties prenantes de l’ameublement. Sur le volume de déchets collectés, 4,9 % ont été soit réemployés, 46,1 % ont été recyclés en matières premières et 42 % ont été valorisés en énergie (42 %).

En 2020, Eco-mobilier compte 5.077 points de collecte répartis sur tout le territoire, avec des bennes installées dans 3.282 déchèteries des collectivités territoriales, chez les 1.294 distributeurs, fabricants ou livreurs d ‘ameublement et auprès des 501 points de collecte des associations partenaires. «En dix ans, le Zéro déchet est devenu une ambition réelle et concrète. Pour tenir la promesse, avec notamment l’élargissement du périmètre des produits de la maison, nous allons développer davantage les débouchés, faciliter le tri à la source en encourageant l’innovation», affirme Dominique Mignon, présidente d’Eco-mobilier.

Cette année, les professionnels de l’ameublement s’organisent pour intégrer les nouvelles obligations de la loi AGEC et développer le don et le réemploi solidaire. Certaines mesures s’appliqueront dès janvier 2022, comme la reprise obligatoire des meubles usagés des clients ou l’interdiction d’éliminer les invendus. «Les distributeurs de mobilier et d’éléments d’ameublement sont directement concernées par cette loi. A compter du 1er janvier 2022, les consommateurs pourront en effet se débarrasser gratuitement de leurs meubles usagés auprès des enseignes. Ce service devra être proposé par les boutiques de plus de 200 m2 ou lors des livraisons, à condition que les clients achètent des biens similaires. Les magasins dont la surface de vente dépasse 1.000 m2 offriront, eux, une reprise sans obligation d’achat», explique Eric Weisman-Morel, directeur du développement d’Eco-mobilier.

Les enseignes et les vendeurs sur Internet vont aussi proposer une reprise sans frais des éléments d’ameublement usagés. Ils vont devoir informer les clients des conditions de reprise, avant la conclusion de la vente. Ces derniers devront préciser si la reprise s’effectue directement en magasin, lors de la livraison ou encore sur un point de collecte de proximité.